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De quand datent les machines électriques ?
Le brevet d’une machine à tatouer électrique, plus communément appelé « bécane », a été déposé en 1891 aux USA par un tatoueur SAMUEL O’REILLY. Le concept de cette machine est toujours le même de nos jours.
Existe-t-il plusieurs types de machine ?
Il y a 2 sortes de machines, qui se différencient par leur fonctionnement :
- la rotative : le faisceau d’aiguilles est monté sur un axe rotatif. La machine est plus silencieuse mais pas du tout précise, il n'y a aucune possibilité de réglage de la vitesse et de la puissance. Elle est surtout utilisée par les esthéticiennes pour le maquillage permanent.
- la vibrante : le faisceau d’aiguilles est monté sur un axe à débattement qui monte et descend. Avec ses multiples réglages elle est la préférée des tatoueurs qui peuvent l’adapter à leurs besoins: vitesse d’exécution, tracé, ombrage, remplissage….
Comment fonctionne une machine pour tatouer vibrante ?
Le principe de fonctionnement d’une machine à tatouer est un mouvement de va et vient qui fait monter et descendre des aiguilles qui entrent par effraction dans la peau et y déposent de l’encre. On peut la comparer à une machine à coudre dont la mise en fonction se fait aussi via une pédale. Son poids avoisine les 500 grammes toute équipée et elle fonctionne sur un courant continu de 6 à 12 volts pour une vitesse de 80 à 180 battements/seconde. Cette rapidité permet une plus grande précision ainsi qu’une plus grande vitesse d’exécution. On peut y adapter de 3 à 45 aiguilles (montées sur tige). En même temps, plus ça va vite, moins ça fait mal !
Pourquoi un tatoueur utilise-t-il plusieurs machines ?
Un tatoueur utilise généralement plusieurs machines:
- 1 traceuse : puissante et rapide
- 1 ombreuse : plus souple et plus lente
- 1 remplisseuse : plus puissante (+ d’aiguilles à entraîner) et rapidité variable.
Le concept de ces machines est toujours le même ce qui diffère c’est le choix des éléments qui les constituent: masselotte, condensateur, bobines, ressorts (avant/arrière), ainsi que leurs paramètres de réglage.
Tous ces paramètres permettent de multiples combinaisons de réglage que chacun peaufine selon sa façon de travailler.
A quoi servent les élastiques mis sur les machines ?
Les élastiques servent à maintenir le faisceau d'aiguilles plaqué contre la buse, pour éviter le débattement latéral. Car la tige n'est reliée à la machine que par le téton de la masselotte.
Quel est l’environnement adapté pour la pratique du tatouage ?
L’hygiène du studio ou l'environnement du "stand" doit être irréprochable. Il faut pour cela :
- que le poste de travail soit à l’abri du vent et des courants d'air : pour limiter les apports de contaminants extérieurs, et la mise en suspension des particules microbiennes;
- que l’application du principe de bio-nettoyage soit de rigueur sur le plan de travail, sur le fauteuil entre chaque client. Ce principe permet de réduire de façon temporaire la contamination des surfaces avec un produit détergent et désinfectant;
- que l'entretien des locaux soit fait quotidiennement avec des produits adaptés;
- que les déchets produits lors de la réalisation d'un tatouage soient systématiquement éliminés entre chaque client.
Quel est l'intérêt du matériel à usage unique?
L’utilisation de matériel à usage unique est la meilleure des prophylaxies. On trouve sur le marché un certain nombre de matériel: aiguilles, capsules pour l’encre, gants, essuie-tout, sachets et films plastiques, rasoirs.
Quel matériel à usage unique stérile trouve-t-on ?
L’évolution du matériel jetable à usage unique et stérile permet depuis peu de trouver : des aiguilles pré-soudées sur tiges, des buses et des manchons en plastique ou téflon.
Comment traiter (après utilisation) le matériel recyclable ?
Le matériel recyclable (tiges, buses, manchons) est nettoyé, pré-désinfecté, emballé hermétiquement, puis stérilisé en autoclave par action de la vapeur d’eau. La norme actuelle est une vapeur saturée de 134°c à 2,1 bars pendant une durée de 18 minutes. L’autoclave doit être à la norme AFNOR-EN 13060 et subir une série de test de bon fonctionnement avant toute utilisation. Le tatoueur doit garder la traçabilité de toutes les stérilisations faites avec son appareil. Enfin, il doit vérifier régulièrement les dates limites d’utilisation du matériel stérilisé.
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